Toujours la sulfateuse mais vue sous un autre angle. Les roues, par un mécanisme de courroies, exerçaient une pression d'air qui permettait la pulvérisation du produit.
On remarque, dans les mains de l'enfant, "l'aiguilhou", qui forçait les vaches à avancer.

Avant d'attaquer la vendange, il faut remettre en état les "sémals".Le bois s'étant séché, il faut le faire gonfler en les remplissant d'eau. Ensuite, on les recercle. Il s'agit tout simplement de remettre les cercles à leur place afin, que la comporte se s'ouvre pas.

Ici, la vendange est commencée, on foule le raisin dans le fouloir. C'est à dire que l'on écrasele raisin,afin d'en exprimer le jus. Lorsqu'on n'avait pas de fouloir, on écrasait le raisin dans les comportes avec les pieds, nus de préference.

On hisse les comportes pour ensuite les vider dans la cuve où jus de raisin et grappes écrasés séjourneront le temps que la fermation se fasse. Ceci permet au sucre de se transformer en alcool. Il faut compter selon le temps, une dizaine de jour.

Dans notre région que l'on appelle ici, la région des 3 vallées en
référence àla vallée de la Garonne, de la Lèze et de l'Ariège, on fabrique avec le jus de raisin tout frais, un apéritif appelé Le Carthagène. On ajoute, au jus de raisin, de l'eau de vie et du sucre. Excellent!!!

Quand le vin est tiré, c'est bien connu, il faut le boire!!!!

Et quand la vigne ne fait plus recette, et bien il ne reste plus qu'à l'arracher. On garde, bien sur très précieusement, les souches, dont on se servira pour faire les grillades. Mais auparavant, on les entasse et là encore, elles auront une utilité.......elle serviront de cachette aux lapins, c'est lefameux "clapier".